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  • En fraction de manque;
    Le silence de t. est toujours la, mais comme sous mes pieds.
    Le Japon, mais tout bas.
    Tout me manque, mais en sourdine.
    Ma boite mail est vide de mots frais, les e-mails déjà lus y gisent, comme de la boue froide au fond d'un lac.
    Un lac bien gardé par une foret effrayante ou pourtant il ne se passe rien. Pas une vague.

    J'ai pas d'amant pour m'écrire,
    juste des bribes de début d'amitié qui ressemblent a des pousses paresseuses. Sans fleurs. Pas encore, j'éspère.Tout bas.
    Je n'ai visité aucun des liens qui hurlent dans mes rappels,
    je répond "je ne sais pas" à tout,
    et tout devient figé. Les gens, surtout.
    Comme un feu d'artifice sans le son.
    Des fruits et des légumes sans gout.
    Alors je travaille a l'encre de chine et je me persuade que demain tout ira mieux tu verras.


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  • J'ai des notes, de taille differentes et à visées singulières.
    Dans des carnets, et a la fin de livres, sur les pages laissées en blanc comme par erreur.

    C'est pas comme si j'y etais chez moi, la bas,
    mais a 5 h du matin, le troisième jour de mon retour, ce matin,
    tout ce que je sais c'est qu'ici est de moins en moins chez moi.

    J'ai quelque chose de lourd dans le ventre, sans savoir ce que c'est.
    Ni une envie ni un degout.
    Je veux pas crier, je pense vouloir y retourner sans le sentir.

    Y'a juste un truc de pas fini, et je suis pas foutue de trouver quoi.



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