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    C'était une grande maison, des fenêtres immenses et un plafond vitré bleu, tout était habité mais des morceaux de murs brisés sur le sol.
    C'est parce que tu sais après l'holocauste elle vivait dans la rue ? Et maintenant bien sure elle(s) est(sont) riche(s) et cette baraque, c'est a elle(s).
    La lumière est vibrante mais assez diffuse, sans faire d'ombre. C'est peut être le paradis.
    Y'a cette famille qui vit la, je sais pas trop si on est connecté, ma mère joue son rôle, au bout d'une vaste pièce : des canapés. Gris(?).
    Et du thé sur la table.
    J'ai la tête en l'air a cause de ce vitrail bleu qui m'intrigue, la lumière est partout. Partout. Blanche et bleue.
    On s'asseoie et A est la, je l'embrasse et me fourre dans ses bras, je ne lui laisse pas une seconde sans un nouveau bisous, je me glisse sous son aile et je lui tiens la main et elle est là;c'est à dire là vivante. Je me fous des autres qui ouvrent la bouche pour ne rien dire et les yeux fermés, comme dans un songe un peu plus profond qu'ils ne le sont d'habitude, et je peux communiquer à travers elle avec Pidi, son frère et V., mon frère, tous deux morts. Elle me dit de leur parler, rien n'est étrange ou malsain, je peux juste parler avec eux, elle me dit "qu'est ce qu'ils disent ?" sans utiliser de mot. Je vois pidi, mais pas V. .
    Mais soudain ca me frappe, c'est vrai, V est mort (?). C'est pour ca qu'on en parle plus avec mes parents. Pourquoi donc ? Parce qu'il avait 21 ans, et qu'on meurt pas a 21 ans. Pidi était un grand-père, c'est différent. Et alors ça me revient, mon frère est mort, je commence à me reveiller, je tiens toujours le bras d'A., je peux la sentir pour de vrai, son odeur et la couleur qu'elle porte,c'est vrai, et je sens que ça ne va plus (evidemment, je viens de me souvenir que j'avais oublié que mon frère est mort).
    J'interroge ma mère du regard, qui parle avec les gens de cette immense maison-paradis bleue au fenêtre démesurée et au sols sales. Je ressens un profond bien être, une joie ni ephemere ni injustifiée, parce que je suis assise avec A., et mes yeux commencent a se brouiller parce que bordel V. est mort.
    J'emerge de mon sommeil quelques minutes avant l'heure, et pendant un court instant c'est toujours la, lourd et poisseux, vissé dans ma poitrine, mon frère n'est plus. Je me rend compte que je dormais. C'est A. qui n'est plus,et pidi, pas mon frère, qui d'ailleurs n'a pas 21 ans. Je me sens soulagée, le poid disparait presque en même temps. J'ai l'impression d'avoir revu A., après 4 ans,
    it was her. I could smell her, I know it.
    Ca ressemble peut etre à cet endroit, le paradis?

  • Commentaires

    1
    Léa
    Samedi 25 Octobre 2008 à 16:12
    chok
    le temps de lire les premières lignes ça a fait boum dans ma poitrine! Son frère est mort! Il est mort?! Mais putain qu'est ce qui se passe?! Faut pas me faire des trucs comme ça! Je suis une petite nature moi et je tiens trop a toi ma cupine! Vraiment j'te jure, quand tu t'mets à rêver, c'est trop déstabilisant! I see soon in uk! So happy about this!
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