• the merciless awakening

    De ma fenêtre tout ce qui m'est donné à voir c'est de la 2D grise. Plate, sale.
    Lundi matin.
    Les mouettes ont perdues leurs langues, plus de réveil avec des plumes dedans,
    les porte containers sont figés, comme prisonniers d'une mer de glace,
    et les grues dessinent des angles inchangés.
    Y'a personne aux balcons d'en face,
    juste des éclairages jaunes allumés h/24 que personne n'utilise, de toutes manières.
    Parce qu'ils marchent tous les yeux fermés.

    Faut que je recommence à me cogner contre ce que je sais pas faire.
    Me rouler dans ce que j'aime pas.
    A commencer par courir. Surtout quand il pleut. Genre aujourd'hui, après avoir repassé et rangé mon costume d'élève,
    celui qui dit bien fort regardez moi de haut et éclatez votre savoir sur moi
    je suis vide vide vide, et même si j'essayais ma mémoire c'est clic droit - vider la corbeille tous les jours
    I'm sure he's a " fingernail running down the chalkboard I thought I left in third grade "
    et j'aurais plus qu'à ecouter les grenouilles, celles de la dernière piste, further down the river
    further down le joli fleuve plein de macchabées.


  • Commentaires

    1
    Lundi 1er Octobre 2007 à 16:38
    heureusement
    pas tres agréable ou tu loges ! C'est bien la grd bretagne ?
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